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J'espère que vous allez toutes et tous bien en cette période de fin d'année et que vous déroulez votre préparation exactement comme vous l'avez prévu.
Après avoir parler chiffons, pardon je voulais dire tenue de course, et sac a dos, on va aborder quelques autres points d'équipement.
On commence par le couchage. Comprenez le kit complet, sac de couchage + matelas.
On va d'ailleur commencer par le matelas. Ok j'ai hésité de me la jouer gros baroudeur, sans matelas en me disant que les tapis de sol mis par l'organisation seraient suffisants. Honnêtement, vu le temps que vous allez passer dans la tente, c'est un calcul qui ne sera payant que si vous jouez la perf et que vous cherchez à optimiser le poids de votre sac au maximum. Pour les autres, ne vous posez pas la question, prenez un matelas.
J'avais opté pour une version assez minimaliste avec un tapis de gym de 1cm d'épaisseur. Je pense que c'est la bonne configuration minimale pour pouvoir bien se reposer. Ce n’est pas ultra confort, mais ça se gère. Pour être honnête, un poil de confort supplémentaire ne serait pas superflu. Maintenant, soit on trouve un tapis mousse plus épais, soit on change de gamme de matelas. Ici, c'est surtout le rapport confort/poids/encombrement qu'il faut regarder.
A mon humble avis, les plus confortables sont les matelas gonflables. Ils isolent bien du sol, ils sont confortables, mais ils sont souvent un peu plus lourds et un peu plus cher. Inconvénient principal... les épines ! Il y en a plus d'un en 2015 qui s'est retrouvé au petit matin le dos dans les cailloux.
Le petit plus, le truc auquel on ne pense pas c'est le confort des pieds. Une fois sur le matelas on a tous le réflexe d'utiliser le sac à dos comme oreiller. Mais on ne pense jamais au repose pieds. Pour une raison de poids, j'avais coupé mon matelas à 120cm, assez long pour couvrir le torse jusqu'au bas des fesses, les jambes étant elles sur le tapis de la tente. Mais quand on dort sur le dos (et avec mon tapis minimaliste, dormir sur le côté était moyennement confortable) on a les deux talons qui appuient sur le sol, et au bout de quelques heures ça fait mal (et si vous avez une ampoule à cet endroit-là, je ne vous en parle même pas. Alors un sac en plastique dans lequel on place quelques effets de course (maillot, booster, chèche) et hop un petit coussin douillet pour les pieds.
Côté logistique, les passants du sac Raidlight me permettaient de fixer le tapis sous le sac avec un simple lacet. Facile, pratique et léger !
Sur l'aspect Sac de couchage j'avais fait le bon choix. Les conditions météos très favorable d'un point de vue température ont rendu les chose beaucoup plus faciles.
Avec 8-10° au minimum la nuit, le Lestra était parfait, et même un peu chaud. 410g et surtout un volume ultra restreint une fois compressé étaient vraiment deux points forts. Il aurait peut-être été un peu juste avec des températures proches de 0°, même si j'avais la possibilité d'enfiler des vêtements chauds en cas de besoin. Là je n'ai rien mis en dehors du tee shirt et du cuissard de ma tenue de bivouac qui faisaient office de tenue de nuit.
N'oublions pas le rôle du sac à viande en soie. Il sert à la fois à réguler la température, et aussi en couche d'hygiène dans le duvet. Pour la régulation de la température, sachez que dans un sac fermé, on gagne 2 à 3 degrés en chaleur. Par contre en cas de fortes chaleurs, le sac en soie à l'avantage de restituer une sensation de fraîcheur.
Dans mon cas, je l'ai également utilisé toutes les nuits. En début de nuit je dormais dans le sac en soie (placé dans le duvet) mais en laissant le duvet ouvert. Ca me permettait de dormir jusqu'au coup de 3-4h du matin, puis avec l'arrivée de la fraicheur du matin, je remontais un peu la fermeture du sac de couchage jusqu'à l'heure du réveil.
J'avais emporté un autre duvet, plus gros (presque 1kg) mais qui passe en limite confort à -5° (et extrême à -15) et que j'aurais pris si la première nuit sur le bivouac avant de rendre les valises avait été trop froide. J'étais prêt à porter un peu plus lourd pour garantir un sommeil réparateur.
Après des duvets il y en a des dizaines de modèles. Visez moins de 500g et une température limite confort de 0° et vous être tranquille.
J'en profite pour faire une passe sur certains points du petit matériel
Pour la frontale, prévoyez un usage ponctuel (1 h environ chaque soir) dans la tente, et un usage prolongé pour la longue. Pas besoin d'un "phare" qui porte à 150m, on est pas en course d'orientation. Privilégiez un bon rapport poids/lumière en gardant à l'esprit le nombre de piles qu'il vous faudra
Le couteau. J'ai investi dans un couteau léger mais solide et en acier...
Excellent choix. Le couteau c'est vital, ça sert à tout. Alors si vous trouvez le même
modèle que le mien n'hésitez pas !
Les pinces de serrage, ça c'est léger et pratique. Ça permet d'accrocher n'importe quoi n'importe où.
La gamelle en titane (demandez à Marie ce qu'elle en pense maintenant) est un des bons investissements que j'ai pu faire. Si vous reprenez la fiche produit dites-vous qu'elle a répondu présente sur tous les points. Poids, format, volume, chaleur, le top ! Mais la gamelle ne fait pas tout. Le réchaud fabriqué sur la base de celui qu'avait réalisé Grégoire s'est révélé d'une efficacité sans équivalent. Avec 2 esbits, on fait bouillir les 500ml d'eau qu'il y ait ou pas du vent !
L'esbit. On vous dit parfois que ce n'est pas la peine d'en prendre et que vous ferez du feu avec du bois... Si vous êtes dans les 150 premiers, oui vous pourrez peut-être, mais si vous êtes dans la seconde moitié du peloton, n'y pensez pas, il n'y en aura plus à proximité du bivouac sauf si un copain de votre tente est allé en chercher. En plus lorsque vous arrivez à la fin de votre étape, vous avez envie de tout sauf d'aller chercher du bois. Alors personnellement je vote pour l'esbit. J'ai emporté 18 pastilles, ce qui était pile ce qu'il me fallait à savoir 3 par jour. Une pour le café, et 2 pour l'eau des plats du soir. Après occasionnellement si il y a un feu disponible vous pourrez faire chauffer votre gamelle dessus , mais ça reste aléatoire. Autre avantage de l'esbit, c'est qu'avec mon mini réchaud, les jours où il y avait du vent, je pouvais faire chauffer mon eau à l'intérieur de la tente. Essayez de faire ça avec un feu de camp !
Astuce : Si vous mettes 2 esbit dans le réchaud pour chauffer 500ml, pensez à les écarter l'un de l'autre. La surface de chauffe sera alors plus efficace.
Voilà donc quelques petits trucs de plus à noter dans vos tablettes (de chocolat bien sûr) ;-) La prochaine fois on parlera "bouffe", histoire de changer un peu. Et n'oubliez pas si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser.